Aujourd’hui, vendredi 24 novembre 2023, est le jour officiel du Black Friday.
Alors oui, c’est une super occasion pour acheter des objets, dont nous avons besoin, à moindre coût (voir hors d’atteinte habituellement) ou encore d’en profiter pour trouver ses cadeaux de Noël.
Mais, cet événement soulève forcément la problématique de la SURconsommation.
Et, cette année, l’Ademe lance une campagne de sensibilisation qui tombe à pic !
Cette campagne est composée de 4 vidéos (que vous pouvez retrouver ici) mettant en scène 4 protagonistes souhaitant faire un achat et un “dévendeur” qui va leur proposer d’autres solutions. Chaque vidéo évoque alors une alternative :
L’achat en conscience avec la vidéo sur le polo
La réparation avec la vidéo sur le lave-linge
La location avec la vidéo sur la ponceuse
L’achat d’occasion/de 2nd main avec la vidéo sur le smartphone
Ces vidéos nous invitent ensuite à nous rendre sur le site créé pour l’occasion :
Ce site permet de :
Se poser les bonnes questions avant d’acheter (méthode B.I.S.O.U.) ;
Trouver un lieu permettant de “passer à l’action” : une carte intéractive ou une liste de site est à disposition pour pouvoir réparer, emprunter, louer, acheter d’occasion, échanger, prêter, vendre ou donner ;
Regrouper des informations et de la documentation sur ce vaste sujet (index des labels, kit Voisins solidaires, tutos réparation…).
Un site qui est donc assez complet et très fourni en information : à enregistrer dans ses favoris !
Cette initiative est cependant mal vu par certains, dont des membres du gouvernement, qui lui reprochent de culpabiliser les individus et de les pousser à la “Non”-consommation ce qui pénalise les petits commerces en cette période importante pour eux.
1/ Cette campagne n’est pas anti-consommation mais anti-SURconsommation
L’objectif est de sensibiliser la population à réfléchir avant d’effectuer un achat dans le but de “préserver la planète et son portefeuille”* comme le dit régulièrement le Dévendeur.
De plus, le ton employé dans les vidéos est plutôt léger et comique par rapport à d'autres campagnes plus moralisatrices.
*: pour “le portefeuille” qui est aussi une contrainte non négligeable, nous rappelons que le bonus réparation a été mis en place et permet une réduction des coûts.
2/ Cette campagne est bénéfique pour les “petits commerçants”, d’autant plus sur du long terme.
Comme le mouvement du Green friday, l’objectif est de transformer le consommateur en consom’acteur, autrement dit une personne qui achète en conscience, qui se questionne sur l’intérêt, la qualité et l’origine du produit à acheter. On oublie les achats compulsifs inutiles, de mauvaise qualité et dont les conditions de fabrication sont plus que douteuses et on se concentre sur l’essentiel, qui est généralement plus proche de nous. Un moyen de remettre à l’honneur les producteurs locaux et artisans.
De toute façon, les boutiques qui profitent le plus du Black Friday sont davantage les grosses enseignes et les sites internet (qui pénalisent davantage les “petits commerçants”).
Il est aussi intéressant de se demander comment ces enseignes peuvent proposer des prix aussi bas à cette période ?
Sur cette question du “prix juste”, je vous invite à la lecture de cet article de Marques de France ou du post de Jamy Gourmand.